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mercredi 20 janvier 2021

Vint vingt et un

Manequin.jpg, fév. 2021

 

 

Un an ! Un an que je n'avais pas écrit sur Lemomentum. Le dernier article s'intitulait Vingt vingt et se voulait optimiste. Vingt vingt...

Et puis...vint ce truc de quelques fractions de microns ! Ce truc de 19 ! 2019. Vint la grosse ambrouille mondiale. Vint, les êtres humains qui s'enrhument, puis les victimes. les entubés, puis celles qui partent seules. Vint le branle-bas de combat sanitaire. Aux armes écouvillonnes citoyen.e.s, face à cet ennemi invisible. Vint les hurlements scandalisés de ceux qui croient aux miracles et à la logistique hyper facile. Vint les vagues, les confinements, les mesures et demi mesures, les couvre-feu et le travail chez toi. Vint les gamins qui tournent en rond et et les parents en bourrique. Vint les masques. Vint le gel. Vint le gel d'une partie du moteur économique et social qui subit de gros soubressauts. Vint les lignes de crédit étatiques. Vint les dénis, les chandelles et les prises de conscience. Vint les foires d'empoigne parfois. Vint les prélèvements nasopharyngés. Vint finalement la routine pandémique sur de longs mois. Vint le vaccin. Enfin, presque.

Vint, si on résume, un truc digne d'un scénario de film catastrophe de fin des années 90 où Jeff Goldblum aurait pu avoir un rôle de super scientifique et quant à Bill Murray, je n'ose même pas imaginer en rôle de politicien dépassé. On irait chercher Mélanie Laurent pour jouer la médecin chef dynamique et on demanderait à Tarantino de piquer un délire côté scénar, quitte à lui assurer de pouvoir engager un certain William Shatner pour un capitaine de vaisseau habillé en pijama jaune et noir (Tarantino voulait faire le prochain Star Trek). On pourrait aussi demander à Alexandre Astier, quitte à lui demander de ramener toute sa clique d'acteurs que nous aimons tant. Merlin en professeur Raoul, ça cadre non ? C'est pas faux. Tout ça sur une musique "ver-d'oreille" de Claude Engel et des paroles hypnotiques de Richard Gotainer.

...non, je déconne.

et Vint vingt et un. Enfin.

Enfin, le début c'est revint. Revint, les êtres humains qui s'enrhument, puis les victimes. les entubés, puis celles qui partent à peine moins seules. Revint le branle-bas de combat sanitaire. Aux armes toujours aussi écouvillonnées, citoyen.e.s, face à cet ennemi toujours aussi invisible et qui mute en plus ! Revint les hurlements scandalisés de ceux qui croient aux miracles et à la logistique hyper facile de production et de transport du vaccin. Revint les vagues, les confinements, revint le même bazar...

Et pourtant, vint un moment où la marmotte, un jour, on sait qu'elle fini par mettre le chocolat dans le papier d'alu et qu'elle sort de cette boucle sans fin.

Ce jour là, je t'assure, tu pourras le déoucher et le déguster à plusieurs...le roi des vins ! (enlève le masque avant et garde les distances quand même).

Et bonne année vingt vingt et un !